•  Lundi 26 / Mardi 27.11.12

    Lundi :

    Parmis les nombreuses visites proposées, on opte pour aller voir la colonie de pingouins de Magallanes qui se trouve sur lsla Martillo. Pour cela on doit rejoindre l’estancia Harberton en prenant une piste qui nous offre un panorama magnifique sur le canal Beagle. Cette ferme, est la première qui fut construite à Terre de feu, la maison la plus ancienne de l’Ile bâtie par le missionnaire Thomas Bridges en 1874. De nombreuses familles viennent se reposer et à la pêche durant la fin de semaine dans la vallée hermoso, de nombreux petits rios, une beauté sauvage c’est merveilleux. Dépaysement garanti ! Malgré le froid et l’humidité qui nous percent, nous sommes fascinés par ces paysages tourmentés. On embarque à bord d’un zodiac pour rejoindre l’île. Faut avoir le cœur bien accroché, les manèges à sensation ne sont vraiment plus de notre âge. Le pilote s’en donne à cœur joie de faire décoller son bateau sur les vagues, et doit également lutter contre le fort courant du canal. Les coups qui sont provoqués à l’atterrissage résonnent fortement dans la colonne vertébrale, vaut mieux les voir venir afin d’amortir les chocs. Au bout 20min, on arrive enfin sur l’île. Nous y serons les seuls touristes durant une bonne heure que dure la visite. On observe ces animaux fascinant, qui sont trop mignons lorsqu’ils se dandinent. Protégé par les prédateurs, ils viennent sur l’île pondre leurs œufs en cette période. En respectant le lieu et dans le silence, on peut les approcher de très près ou les voir jouer dans les vagues, sans nous lasser. Le vent est glacial, et sous les regards moqueurs des pingouins on n’arrive plus à lutter contre se froid qui nous a transpercé. Dernière photo, et hop on saute dans le zodiac qui est revenu nous chercher. Se balader en compagnie de ces animaux, reste un moment unique.

     Mardi :

     A partir de ce jour un compte à rebours commence pour nous, ces jours passent trop rapidement déjà il faut remonter. Cap au Nord ….

     La météo annonçait pas trop moche, mais comme nous dit la proprio à ces latitudes on peut pas compter sur les prévisions. Il a donc plut toute la nuit et ce matin, une pellicule de neige recouvre le paysage. Equipé de nos multicouches, qui nous paralysent dans nos mouvements, on prend la route du retour. Deux cent kilomètre dans la pluie, la neige, et le vent. Là, à peine partis on rêve de la douche chaude qui nous attend. Juste pour nous rappeler que Noël est pour bientôt, déjà les marchés de Noël démarrent en Alsace.

     A l’hôtel, une Harley au parking. Un couple nous aborde durant le dîner. Tient, tient premiers français à moto qu’on rencontre. Et non, grosse erreur nous dit le gars, je ne suis pas français, je suis BRETON. Et nous de répondre, ça tombe bien, nous n’ont plus, on est ALSACIEN ;-))  …..les extrémités de l’hexagone en voyage, hi ! hi ! hi !            Finalement, il arrivait du Brésil où il réside.

     


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  • Visite aux pingouinsVisite aux pingouinsVisite aux pingouinsVisite aux pingouinsVisite aux pingouinsVisite aux pingouins

     

    Visite aux pingouins

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  • Dimanche 25.11.12 Notre cigogne a enfin trouvé un compagnon de route pour le retour

    Deux petites heures de route avant d’arriver à destination. Le temps n’est pas trop mauvais au départ mais plus les kilomètres défilent plus il change, les nuages envahissent le ciel et la pluie se met à tomber. Dans cette région australe avec le vent en plus, le froid est très vite glacial. Les paysages aussi changent, après les grandes prairies à perte de vue, le Sud du pays est montagneux. Passage du col Garibaldi 450m,  et on pénètre dans les derniers massifs de la cordillère des Andes, dont la neige recouvre ses sommets. On s’étonne de voir autant d’arbre mort, il semblerait que le responsable soit le castor. Cet animal a été introduit pour développer le commerce de la fourrure. Un gros échec, mais depuis le castor ayant aucun prédateur ici y prolifère. Il est responsable d’un déséquilibre important sur l’écosystème et provoque d’énormes dégâts. Une forte émotion nous gagne en arrivant aux portes d’Ushuaïa, le bout du monde …….. le bout de notre rêve. Quelle joie d’être arrivée à notre but, après 17400km  et à travers vents et marées …non, non là JE M’EGARE ,  je mélange avec le cap Horn qui se trouve à quelques miles d’ici. Mais quand même, notre aventure prend tout son sens, surtout lorsqu’on voit les navires en partance pour l’Antarctique, on se dit ….ben on est bien loin de chez nous J avec une larme au coin de l’œil . HOURA !!! On a réussi, on y EST !!!!! Tant de mal nous a été dit de cet endroit, qu’il ne valait pas la peine d’y aller, rien à voir etc … finalement on est bien surpris de trouver une petite ville sympa posée entre les montages et le canal Beagle. C’est clair, la masse touristique qui arrive chaque année, a bien changer cette destination de l’extrême. Avec ces nombreux magasins de sport on se croirait dans une station de ski. Faut dire que pour occuper tout ce monde, la ville propose de nombreuses activités ; randonnées, ski, kayak, sortie en mer ….  Le soleil apparait faiblement, mais la température est supportable … à pied. Une fois l’émotion passée et une bonne douche chaude, on file visiter le musée maritime. Installé dans les locaux de l’ancien bagne, il est finalement l’intérêt premier de la visite. La vie pénitentiaire y est très bien décrite, on imagine les conditions terribles de détentions. Des détenus « célèbres » y ont séjournés et surtout les prisonniers politiques durant la dictature argentine. Pour fêter cette journée, une grosse parilla accompagnée d’un vin argentin Mmmhhh !!!!!

     


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  • UshuaïaUshuaïaUshuaïaUshuaïaUshuaïaUshuaïaUshuaïaUshuaïaUshuaïaUshuaïaUshuaïaUshuaïa


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  • Vendredi 24 / Samedi 25.11.12 

    A nouveau en décalée sur le blog, trois jours de retard. Mais sachant la dureté du voyage ces derniers jours, on sera bien pardonné ;-) Faut dire que la Terre de Feu se mérite. 

     Vendredi :

     On a ressortie l’équipement grand froid pour continuer notre route vers le Sud. La neige est tombée dans la nuit et à recouvert les collines d’un léger manteau blanc, un avant goût de l’hiver alsacien qui nous attend chez nous ;-) On envisage de rejoindre Punta Arenas dans la soirée, mais le froid et le vent nous font revoir notre itinéraire. La route est bonne mais les conditions difficiles, ça caille, nos mains son gelées, toujours ce vent violent qui nous pénètre et ce malgré nos multicouches. On décide de laisser tomber Punta Arenas et rejoindre rapidement Ushuaïa pour remonter vers le Nord au plus vite. Après 250km on cherche un hôtel, et surtout une douche bouillante (et c’est là qu’on repense aux sources d’eaux chaudes)  pour la nuit avant de passer la frontière chilienne. Nous sommes à la porte de Terre de Feu, mais cette région est chilienne au nord et argentine au sud. Il nous faut donc passer deux fois la frontière dans la journée ; migration, douane et contrôle sanitaire pour sortir d’Argentine, rentrer au Chili et inversement 150km plus loin. Ce qui nécessite beaucoup de temps. Aucune photo de faite  dans la journée, dans ces conditions pas envie d’ôter les gants et le casque pour des pauses, trop froid, en plus il faut jouer l’équilibriste pour maintenir la moto.

     Samedi :

     Il doit faire 5°C quand on démarre, et toujours le vent ;-) mais faut avancer pour rejoindre Rio Grande avant la nuit. Le passage de douane nous prend une heure, par chance ils ont rassemblés les deux postes. Le plus pénible est de devoir se « déballer », impossible de rester habiller ainsi dans la file d’attente, et ensuite remettre les couches correctement afin qu’aucun courant d’air ne pénètre. Quelques kilomètres plus loin, on prend le bac pour traverser le détroit de Magellan, ouahh !! ça fait un drôle d’effet de ce trouver sur cet étroit passage maritime, d’habitude c’est dans les récits qu’on lit son nom. Moi, qui pensais me réchauffer à l’intérieur du navire, impossible de laisser nos motos sans surveillance, les vagues nous obligent à les tenir fermement, et en prime on a le doit d’être arrosé par l’océan. Heureusement que la traversée est rapide, une demi-heure après on arrive en Tierra del Fuego, et on attaque une centaine de kilomètres de piste avant de rejoindre à nouveau la frontière. C’est partis, on prend les même et on recommence, vent violent et ripio….. et les guanacos qui nous passent devant le nez. Cent pour cent de concentration, surtout lors des croisements avec les camions dont les chauffeurs nous saluent tous d’un signe de main. Deuxième passage de douane pour la journée, ici c’est relaxe, la douanière nous offre des gâteaux du temps de l’enregistrement, pendant que ses collègues louchent sur le match de foot à la TV. Ici une beauté sauvage et magique s’offre à nous. Dans un premier temps nous traversons de grandes plaines où des troupeaux de moutons paissent. De très belles estancias entourées d’hectares de prairies balayées en continues par le vent. On arrive à Rio Grande au bord de l’Atlantique, à  l’entrée de la ville une énorme truite nous accueille pour nous signaler que nous sommes dans la capitale de la pêche à la mouche. Des touristes du monde entier arrivent ici pour pêcher la truite dans les nombreux rios, sites unique au monde parait-il. On y fait une étape avant de rejoindre Ushuaïa demain encore 200km pour arriver au bout de cette route 3. Même si le jour semble ne pas vouloir tomber, la fatigue se fait ressentir. Ici, en cette saison le soleil se lève à 5h pour se coucher à 22h, dix-sept heures de clartés.

     


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