•  Lundi & Mardi 08/09.10.12 

    Lundi debout à 6h pour aller faire notre tour Machu Picchu. A 7h30 départ du train qui va nous emmener jusqu’à Aguascalientes, village au pied du site, on y passera la nuit afin de faire le lever du soleil demain dans les ruines. Pour la visite de ce lieu, il n’y a que trois solutions, soit on dort à Ollantaytambo, qui est le dernier village accessible auxs véhicule, et on prend le train de là, soit on est très courageux et on fait le chemin des incas, et donc 4j de marche, soit on prend le train à Cuzco comme nous et ce que la majorité des agences proposent. En discutant, on apprend que le site en lui-même appartient à l’état qui concède un bail à une société privé pour sa gestion. D’autre part la société Perurail (orientexpress) détient le monopole du transport, train et bus pour atteindre ces fameuses ruines. Ce qui explique le prix vertigineux pour aller au Machu Picchu, reste bien sûr l’option « marche à pied » pour les plus courageux ou les plus fauchés. Dans le train nos voisins de siège sortent leur maté, YESSS des ARGENTINS, trop cool. D’ailleurs dans le wagon les 4 personnes très aimables qui discutent sont des ARGENTINS J je n’arrête pas de vous dire qu’ils sont vraiment adorables et c’est vrai, une fois de plus. On discute, discute, on échange les bons plans photos et le maté ;-) du coup les 3h de trajet passe très vite. On traverse des gorges, avant de longer un rio et pénétrer dans une magnifique vallée à la végétation tropicale, la jungle. Arrivé vers 11h dans le village, on quitte nos amis, on dépose nos sacs à l’hôtel, on mange un casse-croute et GO ! aux thermes d’eau chaude une fois de plus. La couleur de l’eau et l’odeur nous font hésiter mais finalement vu le nombre de touristes on se laisse tenter, et avec raison : détente assurée. Ensuite on flâne dans le petit village, une multitude de restos, de boutiques et OH !!  miracle ; enfin une librairie qui vend des livres en FRANÇAIS. Notre stock de livre diminue et depuis quelques temps, on faisait la chasse aux bouquins. Des librairies qui vendent ou échangent, cela se fait beaucoup, les gens déposent et en reprennent d’autres ; anglais, espagnole, allemand, mais jamais de livre en français. Le libraire en avait 3, on en a pris 2 car le 3ème était une traduction péruvienne en très mauvais français. On mange de bonne heure car nous voulons partir à 5h30 pour les ruines, debout à 4h45 pour le petit déj.

     

    Après une petite nuit, des va-et-vient dans l’hôtel, entre ceux qui rentrent tard et ceux qui partent à 3h pour monter à pied, difficile de dormir correctement, mais bon quand on sait on l’on va, la forme arrive très vite. Dans la file d’attente des bus, nous sommes dans les 500  premiers visiteurs sur les 2500 limités par jour. Et non, on ne sera pas les premiers cette fois-ci sur le lieu de visite. Au départ du village déjà l’aurore, une brume cache les montagnes et donne une ambiance particulière à l’ascension. Le site ouvre à 6h, déjà une foule attend devant les grilles d’entrées. Les marcheurs essoufflés de l’effort fournis, arrivent également. On est encore dans les nuages mais la brume commence à se lever. Passé l’entrée, les gens se dispersent de tout côté sans vraiment savoir où sera l’endroit idéal pour les plus belles photos, surtout que les ruines sont totalement caché par le brouillard. Un lourd silence s’abat malgré le nombre de personnes présentes, on chuchote comme si on allait déranger quelqu’un, la magie du lieu agit. On s’installe sur ce qu’on croit être les hauteurs du Machu Picchu, il n’y a plus qu’à attendre les premiers rayons  du Dieu Soleil pour chasser cette brume. Après une bonne heure d’attente subitement la vue se dégage, et apparait à nos pieds ce fabuleux patrimoine de l’humanité. On est tous époustouflés par la beauté du lieu ; le brouillard libère un quartier après l’autre comme pour nous faire lentement découvrir cet endroit. Les appareils photos, les caméras sont en actions. Vers 9h la foule envahie le lieu. On visite ce site durant 5 bonnes heures et vers 11h la chaleur devient étouffante, on en profite pour une pause sur les terrasses, limite de piquer un somme. En redescendant pour prendre le bus, on retrouve notre couple d’argentins qui nous raconte leur ascension Huayna Picchu , une montagne plus haute, située en face du Machu. En fait il n’y a qu’un nombre très limité qui peuvent gravir ce pic, il faut s’inscrire bien à l’avance. On était un peu déçue de ne pas faire partie des groupes, mais finalement la montée est très difficile et dure 2h. On est partagé entre la fatigue, l’envie de redescendre et vouloir encore profiter de ce site merveilleux en sachant bien entendu qu’on y remettra certainement plus les pieds. Une fois en bas, on a l’impression de se réveiller d’un beau rêve, d’avoir été sur ce site nous paraît incroyable, presque irréel. Pour nous remettre de nos émotions rien ne vaut un bon expresso et une pâtisserie française. Et oui une pâtisserie-boulangerie made in France au pied du Machu Piccu. Si un jour vous passez par là (Philippe & Véronique), faites une pause chez eux, d’abord pour soutenir des compatriotes qui démarrent car installés depuis peu, et puis une gourmandise pour se remettre de l’effort c’est du bonheur, "La Boulangerie de Paris"  http://www.laboulangeriedeparis.net/fr/contacto.php

    Déjà le Machu Picchu est derrière nous, et place à d’autres découvertes. Retour à Cuzco à 20h, dîner rapide, et refaire les sacs car demain debout à 5h pour Nazca, 12h de route 700km. Cuzco était notre destination la plus au nord de notre voyage, à partir de maintenant on tracera vers le Sud.

    Lundi & Mardi 08/09.10.12

     Lundi & Mardi 08/09.10.12


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  • Samedi & dimanche 06/07.10.12

     Je regroupe ces 4j en deux fois car j’ai pris du retard dans notre journal.

     Samedi :

     Balade dans la ville. Sur la place d’arme il y a le départ du rallye des Andes, un défilé de voitures (ça c’est pour Guy) et beaucoup de monde en costume traditionnel de sortie. On se perd dans les ruelles pour admirer l’architecture des anciennes maisons et on bosse un peu sur la suite du voyage.

     Dimanche :

     On part à moto visiter la vallée sacrée, un circuit d’une journée de 150km. Départ à 8h pour être sur les lieux avant l’arrivée des bus touristiques. Premier arrêt à Pisac, à 32km de Cuzco, pour la visite du site archéologique Inca qui se trouve a 8km de la ville, sur la montagne. Avec la moto on peut stationner devant l’entrée, et éviter le bouchon que les bus font en arrivant. Des terrasses on admire le panorama des vallées, et les parcelles de terre cultivées souvent très haut sur les flancs de montagnes. Le site est en deux partie, on fait le choix de visiter la partie INTIHUATANA , le centre des cérémonies et les temples (dont le temple du soleil). Un sentier au bord de falaise, un tunnel taillé dans la roche et des escaliers très raides, il ne faut pas avoir le vertige pour visiter cette partie.  Encore peu de monde sur le lieu, génial on circule tranquillement avant l’arrivée de la masse de touristes qu’on voit arriver au-loin. Après  2h, on reprend la route qui suit le rio jusqu’à Ollantaytambo, 2ème lieu de visite. Une forteresse très imposante qui a été construite pour défendre l’accès au Machu Picchu. On est vraiment impressionné par le génie Inca, les constructions sont étonnantes, les pierres taillées au point de ne plus pouvoir y glisser quoi que ce soit, et surtout les endroits choisis. Faut pas qu’on traine de trop, car avant de rentrer sur Cuzco on veut s’arrêter au village Chincheros. Un joli village aux maisons traditionnelles et comme on est dimanche il y a le marché sur la place ; artisanat pour les touristes bien sûr mais aussi fruits, légumes et divers produits. Le marché est très coloré,  et les villageoises très belles dans leur costume local. Le soleil descend, faut qu’on soit à 18h avant la fermeture du garage à Cuzco. D’autant que la propriétaire au caractère bien marqué,  ne rigole pas, l’heure c’est l’heure et aujourd’hui dimanche c’est à 18h la fermeture nous a-t-elle dit en partant ce matin. De toute façon faut rentrer de bonne heure car on doit préparer nos petits sacs pour la nuit a Machu Picchu le lendemain et également se coucher tôt, car on se lève à 6h pour le départ un 7h.

     


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  • Vendredi 05.10.12Vendredi 05.10.12

    Pfff !!! à nouveau il a fallu tirer la dakar à travers les rues de Puno. On avait prévu le coup, debout à 6h quand les rues sont encore calmes. Cap au nord pour la route d’aujourd’hui. Après avoir quitté les bords du Titicaca, la première partie du voyage se passe dans un paysage de montagne. Un joli vallon autour de 3800m, qui nous fait penser aux vallées alpines avec ces sommets enneigés. Après le passage du col « Abra la Raya » 4335m, le panorama change. Une magnifique vallée fertile ; un beau rio et de chaque côté des cultures. On retrouve des prés verts, des forêts, et beaucoup de monde qui travaille la terre. Je me suis toujours imaginée, que pour arriver à Cuzco il fallait emprunter une route de montagne étroite et en lacet, avec des passages délicats. Toute surprise, j’apprécie cette belle route, qui descend légèrement. En fait dans les récits, très souvent le voyage commence à Lima, 13m d’altitude pour ensuite grimper ces montagnes jusqu’à cette ancienne ville à 3800m. Pour nous qui venons de l’Altiplano, une belle route de plateau qui file jusqu’à Cuzco. Comme notre GPS fonctionne à nouveau, sans problème  il nous arrête devant notre hôtel, un beau gain de temps dans ces villes qui sont un véritable dédale, grouillant de gens et de véhicules. On s’installe pour 4 jours ici. Au programme visite cette belle ville, qui renferme toute l’histoire du Pérou ; de sa fondation (capital inca) jusqu’à sa colonisation par les conquistadors. Riche en mélange architecture inca et coloniale, elle est vraiment resté authentique dans les vieux quartiers. Et lundi, bien sûr l’incontournable Machu Picchu  et les thermes de Aguas Calientes.

     


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  • Jeudi 05.10.12

    On reste un jour sur Puno, pour aller visiter les îles flottantes du lac Titicaca. Comme il y a un changement d’horaire au Pérou, on recule de 1h, on pensait faire une bonne grasse matinée. Et non, notre horloge interne ne se modifie pas si rapidement, réveillé à 6h. Au petit-déjeuner du bon pain français. Mmmhhh !!! Une bonne tartine de beurre/ confiture, un plaisir simple après deux moisJ  Départ à 9h pour la visite des îles Uros. Le peuple Uros a disparu depuis très longtemps mais leurs descendants métissés aux Indiens Aymaras vivent toujours sur ces îlots faits main et unique au monde. Ces îles sont faites d’une plante aquatique d’environ 5m de long, qui entrelacées, crées un socle d’une épaisseur de 2m environ. Ces lieux sont des milieux de vie, des familles y vivent et elles se nourrissent principalement de pêche fait avec l’aide de martin-pêcheur et cormoran domestiqués pour le besoin. Après 3h à circuler d’un îlot à l’autre, on revient au port de Puno. Sur les conseils du vieille dame, nous avons visité la Cathédrale, il y avait un office. En tant que Chrétien, on a voulu assister à l’office,  et aux première bancs, si déjà. Au bout d’un moment on a compris que c’était un enterrement. Difficile de rester sérieux durant cette cérémonie, surtout avec Guy a mes côtés . Ce soir, au lit de bonne heure car demain debout à 6h pour récupérer les motos, les charger et via Cusco. Une longue route de 450km, environ 7h de moto, faut être en forme.

     


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  • Mercredi 03.10.12 

    A nouveau la moto à Guy, a pris froid. L’hôtel est bien mal placé pour la pousser. Une ruelle en pente mais qui donne 15m après sur un grand escaliers, faut pas se louper. Par prudence on préfère demander l’aide du personnel et pousser la moto au sommet de la rue, 15% de pente sur 50m à 3800m. Ca fait digérer (ou vomir) le petit-déjeuner. Pour un début de journée, c’est pas cool. Et dire qu’il y en qui pense que nous sommes tranquillement en vacances longues durées. Enfin, le principal c’est qu’on arrive à la redémarrer. Petite journée de route au programme, 150km, car il y a le passage de douane Bolivie/Pérou. Comme on ne sait jamais le temps que ça prendra, on fera une pause à Puno, avant d’attaquer la longue route vendredi pour Cusco. Petit cadeau de départ de la part de la Bolivie, une piste en gros galets sur les 10 derniers kilomètres. Arrive la douane, ça a l’air tranquille. Faut dire que nous avons emprunté la route touristique pour longer le lac, du coup pas trop de camions de marchandises qui sortent du pays. Les douaniers boliviens se sont bien amusés en voyant notre mascotte « cigogne en migration », dans le sac à Guy."Clandestin en Bolivie" nous ont-ils dit. Ensuite viens les affaires plus sérieuses, l’entrée au Pérou. Les bus déchargent les touristes d’un côté de la barrière, et ils doivent rentrer en Bolivie à pied, avant d’être récupérés par des bus boliviens. Nous on arrive en face, déjà un policier vient nous expliquer les démarches, poste migration, douane et poste de police. Ils ont l’air bien mieux organisé ici, pas de file d’attente. Les démarches douanières prennent toujours un peu plus de temps car il faut faire les enregistrements des motos. Et là, en effet avec nos documents bien français, les nouvelles cartes d’immatriculations sont incompréhensibles pour un étranger. Difficile d’identifier le n° de châssis et n° de moteur. Et ils n’aiment pas trop qu’on intervienne pour leur montrer. Heureusement, le gradé était très sympa et maitrisait le déroulement. Dernière étape, le poste de police. On nous avait prévenus qu’il ne faut pas marcher dans les combines des policiers qui rackettent les touristes pour rentrer dans le pays. D’un air très sympa, le policier nous demande les papiers et nos assurances. Ensuite il nous dit qu’une petite contribution est souhaitable pour passer et aider le pays. On répond que oui, pas de problème sans vraiment comprendre de quoi il parlait. Il nous met les tampons sur les documents, et attend. Tranquillement on range nos papiers, et les documents, avant de demander si c’est terminé. Il nous regarde d’un air étonné, sans trop comprendre. Idem de notre coté, un air un peu nigaud de ne pas savoir. Le gradé arrive et nous dit que nous pouvons partir. Il regarde avec insistance le policier, un lourd silence dans le bureau. Nous on s’agite pour partir au plus vite, gracias, gracias…..Adios. Et nous voilà au Pérou, pour en découvrir principalement le sud ; Cusco, Nazca et Arequipa. A première vue les routes sont très bonnes, des panneaux d’indication, des stations essence et grand luxe, les dos d’ânes dans les villages sont indiqués. Ah !! Plus de freinage d’urgence et de saut de carpe en les franchissant, surtout que moi, avec ma moto rabaissée, je râpais le sabot pratiquement à chaque passage. Le long de la route des scènes de vie hors du temps, labour avec les bœufs, tressage de corde, semailles, bergers sur les bords de voie a surveiller les moutons, ....toujours un peu le même tableau d’un pays à  l’autre.

     


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