• Mercredi 17.10.12

    Une nuit à Arica et on reprend la même route qu’à l’aller pour rejoindre Iquique ce soir. On a avancé l’heure de 2h, va falloir se décaler. Au Pérou on se réveillait à 6h avec déjà un beau soleil et la vie dans les rues, ici le jour se lève doucement vers 7h et on nous annonce le petit-déjeuner seulement à 8h, par contre il fait jour jusqu’à 20h. Après avoir bien roulé durant 300km, on arrive vers 13h à Humberstone. La ville minière fantôme qu’on voulait déjà visiter en remontant sur la Bolivie est classé patrimoine mondial par l’Unesco depuis 2005. On parcourt ses rues poussiéreuses dans une ambiance de western, le vent qui fait grincer les portes et sur la place le va et vient de la balancelle vide. Ici, le temps c’est arrêté en 1950, une école, une église, un théâtre, le marché, l’hôtel, les magasins et tout le côté industriel, la mine, la central électrique …. ne manque que ces habitants ; les cris des enfants, le bruit des machines, le son des cloches …un lourd silence règne dans ce lieu. On rejoint Iquique pour y passer la nuit.


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  • Mardi 16.10.12 

    Dès 7h30 on est sur la route, passage de douane Pérou/Chili aujourd’hui faut prévoir le temps de dédouanement. A la sortie de la ville, j’aperçois un condor au-dessus de nous, on dirait qu’il vient  nous dire au revoir. Un panorama désertique et la route qui suit le relief des dunes. C’est vraiment incroyable, après avoir parcouru des formations rocheuses multicolores, c’est maintenant des étendus de sable rouge, ocre, blanc, gris qu’on  traverse et toujours des oasis séparant les vallées. Grâce au rio qui descend des volcans, les villageois peuvent irriguer leurs champs. On y trouve des prés avec de l’herbe bien verte pour les bêtes, et les vignes qui serviront à faire le Pisco. Je me dis qu’avec le changement climatique, si ces rios devenaient secs ça en serait également fini de ces îlots de verdures. Ces vallées fertiles deviendraient aussi désertiques que les collines aux alentours et la population locale devrait se déplacer, quitter leur milieu. A 20km de Tacna, les postes de douane. Côté Pérou, pendant qu’on attend pour les formalités pour quitter le pays, on rencontre un béhèmiste chilien, habitant Bordeaux. Il n’y a pas de hasard ; arrivant de Santiago on lui demande s’il connait un garage BMW pour faire les révisions des motos. Les concessionnaires motos BMW n’ont pas d’atelier, ils ne font que vendre et c’est pour cela qu’on n’a pas de réponse aux messages. Il nous file l’adresse d’un atelier indépendant pro des GS à Santiago, chez qui il a fait réparer sa machine. Entre deux portes il nous explique qu’il va jusqu’à New-York et qu’il tourne un documentaire. On en saura pas plus, merci, bon voyage et ciao…. Vient ensuite les formalités pour rentrer au Chili. On se retrouve les premiers d’un groupe de motards et les douaniers n’avaient pas envie de faire d’excès de zèle. Le service d’hygiène a été assez souple, pas de fouille trop poussée,  idem pour la douane, on a eu rapidement les précieux sésames pour rentrer au Chili.

     


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  • Samedi- Dimanche-Lundi 13/14/15.10.12 

    Samedi, on reste plus d’une heure avec nos filles sur skype. Ca faisait bien longtemps que nous n’avions pas pu tranquillement « passer » du temps ainsi ensemble. Mmmhhh !! et ça fait beaucoup du bien pour le moral. Après ça, on envoie quelques messages aux différents garages et on recherche des hébergements en fonction de leur adresse. Les résultats sont pas encourageants, on est à nouveau confronté au prix exorbitants des cabanas, hôtels, au Chili. Difficile aussi de trouver des garages motos BMW en dehors des grandes villes comme Antofagasta et Santiago. Quelques emails envoyés dont on attend les réponses. Mais déjà l’idée de retraverser la frontière pour passer en Argentine au niveau de Mendoza nous trotte dans la tête. On se prend quelques jours de réflexion, le temps de prendre la température chilienne. En attendant, on prépare un petit sac pour notre échappée dans la vallée de Colca pendant 2jours.

     Dimanche un bus touristique vient nous récupérer, les motos sont en sécurités dans le jardin de l’hôtel. Un petit groupe de 9 touristes de différents horizons ; japonais, québécois, allemand, autrichien, brésilien, belge et péruvien. Malgré la barrière des langues, tout le monde à rapidement sympathisé. On passe un col à 4900m avant de plonger dans la vallée de Colca. Célèbre pour son canyon, un des plus profonds du monde, mais également pour ses très anciennes cultures en terrasse, et « la cruz del condor » lieu d’où on peut apercevoir des condors. En attendant le grand rendez-vous demain matin, on va se prélasser une fois de plus dans les eaux thermales du village de Chivay. L’eau qui vient des volcans y jaillit à 40°C, un plaisir de s’y plonger. L’eau thermo médicinale soigne les rhumatismes, les problèmes musculaires et nerveux. Ne pas abuser, après 30mn on ressent le besoin de sortir, trop chaud on a une sensation d’engourdissement dans le corps. La soirée se termine en musiques et danses traditionnelles, accompagnée d’un bon «Pisco sour ».

     Lundi, debout à 5h pour ne pas manquerle rendez-vous avec les condors. Après 2h de route, au-loin on aperçoit le lieu de la rencontre, difficile de pas le voir « la cruz » est noir de monde. Armés d’appareils photos, les touristes attendent l’arrivée des rapaces. On se mélange à la foule durant une petite heure, ce qui nous permet de voir 2 ou 3 vols de condors de loin et un qui se prélasse sur un rocher. Mais on repart du site un peu déçu, on nous avait fortement conseillé cette visite mais on reste un peu sur notre faim. Ce n’était peut-être pas leur journée, ou pas vraiment le bon moment, toujours est-il qu’il n’y avait pas vraiment foule du côté des rapaces. Dommage… heureusement que le canyon et la route d’accès est très belle, du coup la déception passe rapidement. On retourne doucement au village de Chivay, pour le déjeuner avant de reprendre la route pour Arequipa. Vers 16h, on arrive à nouveau dans la ville, le temps de préparer nos machines et nos bagages pour prendre la route demain matin. Passage de frontière Pérou / Chili.


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  • Jeudi/Vendredi 11/12.10.12  

    Jeudi :

     Grasse matinée jusqu’à 8h30, pour nous remettre de ces derniers jours. Un hôtel génial, hors de la ville, tranquille, bungalow, piscine et un personnel très sympathique. On traine au petit déj., Guy bosse sur mes freins, moi le blog et la suite du voyage. Avec la chaleur de midi, on n’a pas pu résister à piquer une tête dans la piscine. Dans l’après-midi on se décide à sortir pour aller voir à quoi ressemblent ces fameuses lignes de Nazca. D’ailleurs les petits coucous tournent depuis tôt ce matin. Nous on va rester les pieds sur terre pour observer ces lignes. Les vols sont très chers et beaucoup en reviennent malades. Du coup, on grimpe sur le mirador et on monte sur le belvédère pour essayer d’en voir quelques unes, et ensuite visite du musée de Maria Reiche, l’allemande qui à découvert les formes et y a consacrée sa vie. Retour à l’hôtel, pour continuer à travailler sur notre itinéraire. Les compteurs affichent 8500km, il faut qu’on trouve un garage pour faire les révisions des 10000km, et changer mes joints spy qui fuient. Faut qu’on se cale les prochaines étapes au Chili en fonction des concessionnaires et qu’on prospecte les adresses pour poser des rendez-vous au plus vite. Déjà, on refait les sacs pour le départ demain matin de bonne heure pour rejoindre Arequipa. On va passer 3jours pour visiter le canyon de Colca et la vallée des condors.

     Vendredi :

     A 7h30, on est déjà sur la panaméricaine à rejoindre les côtes du pacifique. Une brume venue de l’océan recouvre le paysage. On travers un immense désert côtier, entrecoupé d’oasis où l’on peut voir oliviers, champs de figues de barbarie, rizières, arbres fruitiers ….incroyable cette diversité de culture au milieu du désert. La panaméricaine longe des falaises vertigineuses, et ensuite on plonge au milieu de dunes de sable blanc géantes, certaine plus de 150m de haut. Sur la route beaucoup d’accidents, des camions surchargés qui renversent leur cargaison. On a d’ailleurs rarement doublé autant de semi-remorques dans une journée.      On quitte la côte pour remonter dans la cordillère à 2500m, où se trouve Arequipa la deuxième grande ville du Pérou. Le GPS est aussi perdu que nous au milieu de la jungle urbaine. On redemande l’aide d’un taxi, vu leur tarif on aurait tort de se prendre la tête à trouver notre hôtel. D’autant que lorsqu’on arrive, il n’y a pas d’enseigne pour le signaler. L’endroit est sympa, et une bonne connexion internet pour un rendez-vous skype le lendemain avec nos filles.


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  • Mercredi 10.10.12

     Deux mois que nous sommes partis, environs 8500km, des paysages plein la tête, les rencontres, les routes, de riches souvenirs….et des nombreuses chambres d’hôtel. Le Pérou a une diversité de paysages magnifiques, avec ces différents climats, tropical, désertique et tempéré dans les Andes, on passe dans la même journée de 4300m à 0m au bord du pacifique. Départ dès 7h, après un rapide petit-déj. Premier passage de col à 4000m, incroyable les endroits qu’on traverse, on passe des cultures de maïs, pommes-de-terre,  quinoas, aux forets de pins et d’eucalyptus, pour finir dans la vallée avec les arbres fruitiers, les bananiers, les palmiers, avocatier, orangers et bougainvilliers en fleurs. Beaucoup de monde au bord des routes, et surtout des animaux, vaches et chiens qui traversent devant les roues. En fait dans les villes les voitures sont reines, dangereux d’être piétons par contre en campagne c’est l’inverse, dans les villages attention habitants qui filent d’un côté à l’autre de la chaussée. Après le col, on longe un rio sur plus de 150km, on traverse des gorges, avant de remonter sur le plateau à 4300m. A nouveau faut faire attention aux lamas qui mangent au bord des routes, on roule assez rapidement pour arriver avant la nuit, et faut être très concentré. Une grande amplitude également, dans les vallées il fait chaud et froid sur les plateaux, on fait  « l’oignon » avec nos vêtements. Après ces belles vallées vertes et fertiles, on pénètre dans un paysage plus désertique et déjà le soleil descend. On approche des côtes du pacifique, heureusement à cet endroit on gagne une heure avant le coucher de soleil. Sur 100km on passe de 4390m à 620m, c’est dire la descente, et le beau coucher de soleil qui nous est offert sur l’océan. La nuit est installé, la route est en bonne état et nos seules compagnons sont les gros semi-remorques qui rejoignent la Panaméricaine à Nazca. Il nous tarde d’arriver, mal aux fesses, aux avants bras, faim et fatigue. Arrivé dans la ville le GPS nous joue des tours, plus envie de chercher on emploi la méthode la plus simple pour trouver notre hôtel, un TAXI qui roule devant et nous amène à bon port. Aucune photo n’a été faite, peu de pause et 700km de route. Un rapide repas et dodo…………….

     


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