• Peninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula ValdésPeninsula Valdés


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  • Rencontre avec les baleines

    Lions de Mer


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  •  Mercredi 28 / Jeudi 29 / Vendredi 30.11.12

    Mercredi :

    Nous  revoici à Rio Gallegos, déjà fini cette route du retour qui nous hantait. Un bout de chemin avec Yves et sa compagne, le chapter breton qui parle français ;-) et comme souvent, échange d’adresses et bonne route ! On a également croisé les deux autrichiens en Transalp, ils vont certainement rejoindre Ushuaia dans la journée. Ca nous surprend car on pensait les retrouver déjà là-bas dimanche, étant donné qu’ils avaient l’air de tracer leur route rapidement. A nouveau les passages de frontière, qui embête tout le monde mais qu’on passe heureusement tous avec bonne humeur y compris le personnel.  Une fois de plus la météo semble inexacte, on retrouve un vent assez fort mais moins froid sur la piste côté chilienne. Le ripio commence à être adopté, on avance à bonne allure, mais un mauvais choix à une intersection nous coût un petit détour d’une vingtaine de kilomètres de piste en plus. Sur le bac qui nous fait traverser le détroit de Magellan, on rencontre un argentin qui, comme de nombreuses motos sur le chemin rentre de la rencontre moto la plus australe, qui avait lieu à Ushuaïa durant le week-end. Sa moto est bien abimée, elle est tombé de son stationnement à Ushuaïa emportée par le vent et en croissant un camion au retour il a fait une sortie de piste. On se suit sur la route, heureusement car il va falloir le dépanner en essence quelques kilomètres avant d’arriver à destination.

     Jeudi

    On va « tailler » la route jusqu’à la péninsule Valdés. De toute façon la route 3 c’est de la pampa à perte de vue. Les kilomètres défilent rapidement mais faut rester très attentif car sur les accotements beaucoup de guanacos et de nandus. Enfin, j’arrive à prendre quelques photos des ces grands oiseaux de la famille des autruches et des émeus. Durant ce voyage et surtout dans cette région de Patagonie, on en voit beaucoup aux bords des routes, mais effrayé par le bruit des motos, ils filent rapidement dès qu’on s’arrête pour les photographier. Profitez bien de ces photos, car les nandus nous auront coûté de nombreux arrêts et beaucoup de patience avant de pouvoir avoir quelques clichés exploitables. Leur couleur se confond avec le paysage, et souvent nous sommes surpris de les voir surgir subitement sur la route. Idem pour les nombreux guanacos, qui passent apeurés devant nos roues. Mes expériences boliviennes avec les lamas ne sont pas oubliées et j’ai pris pour habitude de réduire ma vitesse en les croissants toujours avec la crainte d’en avoir un devant ma roue. Cette région est continuellement balayée par le vent, et transforme ces praires en steppe sauvage et aride. De temps en temps ça à l’air de se calmer, quand arrive violement une nouvelle turbulence. Tirer le guidon d’un côté et pousser de l’autre pour résister et maintenir la moto,  cette position est très inconfortable et le soir des points douloureux se font sentir. On aura vu des engins incroyables durant ce périple, croisé des routards hors normes, mais la rencontre que nous avons faite aujourd’hui est vraiment atypique. Roulant à vive allure, un appel de phare d’un chauffeur poids-lourd nous met en garde. A peine le temps de réduire la vitesse, qu’arrive en face de nous, sur notre voie, ce curieux personnage à roller poussant un caddie J Très souriant ce « rollerman » nous salut au passage. Quelques secondes nous sont nécessaires pour réaliser ce que nos yeux viennent de voir. Debout sur les freins et demi-tour pour aller l’aborder. Immédiatement il nous rejoint sur le bas côté et là on voit mieux quel est le drapeau qui flotte sur son engin :

    Mercredi 28 / Jeudi 29 / Vendredi 30.11.12 Croix rouge sur fond blanc    . Non, non, on ne rêve pas, c’est bien un grüezi en roller qui nous salut. En fait, aussi heureux que nous de la rencontre, il nous explique son action. Parti de Buenos Aires en septembre, il va rejoindre Ushuaïa en roller, c’est-à-dire + de 3000km. Ce challenge est au profit de la lutte contre le cancer.  De nombreux membres de sa famille ont été touchés par cette malade, il a ressentit un besoin de faire cette action pour aider à combattre ce fléau qui touche tout le monde. Une joie de vivre et une énergie incommensurable, une belle leçon de courage et de générosité. Alex, fera partie des rencontres inoubliables que nous avons faites. Ci-joint son blog, pour mieux connaitre le personnage et son action. N’hésitez pas de lui mettre un petit mot d’encouragement, il sera ravi et d'autant plus motivé.

     http://alexpfifffner.blogspot.com.ar/

     http://alexpfiffner.wordpress.com/

     http://www.sportfotograf.ch/

     Vendredi

     Les kilomètres qui nous restent jusqu’à Buenos Aires diminuent rapidement, avec ça la distance qui nous sépare de nos filles. Nous traversons toujours cette pampa qui nous semble sans fin, et toujours pas rencontré l’estancia de Florent Pagny, hi ! hi !  Changement de paysage quelques fois en logeant l’océan Atlantique, on y trouve de belles plages entrecoupées de grandes falaises. Beaucoup de monde sur la route, principalement de gros poids-lourds. Un soleil généreux en début de journée pour ensuite trouver des nuages menacent. D’ailleurs la dernière centaine de kilomètre se fait sous une belle pluie dont nous avions perdu l’habitude. On arrive à Puerto Madryn pour faire une pause de quelques jours à la péninsule Valdés et aller à la rencontre des baleines et autres gros mammifères marins ; éléphants, lions de mer….on s’en lasse pas.

     


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  • Route 3 - Cap au NordRoute 3 - Cap au NordRoute 3 - Cap au NordRoute 3 - Cap au NordRoute 3 - Cap au NordRoute 3 - Cap au NordRoute 3 - Cap au NordRoute 3 - Cap au NordRoute 3 - Cap au NordRoute 3 - Cap au Nord


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  •  Lundi 26 / Mardi 27.11.12

    Lundi :

    Parmis les nombreuses visites proposées, on opte pour aller voir la colonie de pingouins de Magallanes qui se trouve sur lsla Martillo. Pour cela on doit rejoindre l’estancia Harberton en prenant une piste qui nous offre un panorama magnifique sur le canal Beagle. Cette ferme, est la première qui fut construite à Terre de feu, la maison la plus ancienne de l’Ile bâtie par le missionnaire Thomas Bridges en 1874. De nombreuses familles viennent se reposer et à la pêche durant la fin de semaine dans la vallée hermoso, de nombreux petits rios, une beauté sauvage c’est merveilleux. Dépaysement garanti ! Malgré le froid et l’humidité qui nous percent, nous sommes fascinés par ces paysages tourmentés. On embarque à bord d’un zodiac pour rejoindre l’île. Faut avoir le cœur bien accroché, les manèges à sensation ne sont vraiment plus de notre âge. Le pilote s’en donne à cœur joie de faire décoller son bateau sur les vagues, et doit également lutter contre le fort courant du canal. Les coups qui sont provoqués à l’atterrissage résonnent fortement dans la colonne vertébrale, vaut mieux les voir venir afin d’amortir les chocs. Au bout 20min, on arrive enfin sur l’île. Nous y serons les seuls touristes durant une bonne heure que dure la visite. On observe ces animaux fascinant, qui sont trop mignons lorsqu’ils se dandinent. Protégé par les prédateurs, ils viennent sur l’île pondre leurs œufs en cette période. En respectant le lieu et dans le silence, on peut les approcher de très près ou les voir jouer dans les vagues, sans nous lasser. Le vent est glacial, et sous les regards moqueurs des pingouins on n’arrive plus à lutter contre se froid qui nous a transpercé. Dernière photo, et hop on saute dans le zodiac qui est revenu nous chercher. Se balader en compagnie de ces animaux, reste un moment unique.

     Mardi :

     A partir de ce jour un compte à rebours commence pour nous, ces jours passent trop rapidement déjà il faut remonter. Cap au Nord ….

     La météo annonçait pas trop moche, mais comme nous dit la proprio à ces latitudes on peut pas compter sur les prévisions. Il a donc plut toute la nuit et ce matin, une pellicule de neige recouvre le paysage. Equipé de nos multicouches, qui nous paralysent dans nos mouvements, on prend la route du retour. Deux cent kilomètre dans la pluie, la neige, et le vent. Là, à peine partis on rêve de la douche chaude qui nous attend. Juste pour nous rappeler que Noël est pour bientôt, déjà les marchés de Noël démarrent en Alsace.

     A l’hôtel, une Harley au parking. Un couple nous aborde durant le dîner. Tient, tient premiers français à moto qu’on rencontre. Et non, grosse erreur nous dit le gars, je ne suis pas français, je suis BRETON. Et nous de répondre, ça tombe bien, nous n’ont plus, on est ALSACIEN ;-))  …..les extrémités de l’hexagone en voyage, hi ! hi ! hi !            Finalement, il arrivait du Brésil où il réside.

     


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