• Dimanche 30.09.12

    Dimanche 30.09.12

    Petite nuit, on prend la route via La Paz. Sur la route 3 motards argentins arrêtés. L’un des trois a crevé. Ils sont installés là au bord de voie, fromage, pain et coca pour le casse-croûte et sont en train de changer le pneu arrière d’une 800GS. L’un parle un peu français, il adore la France surtout Paris. Un autre s’apprête à faire le tour du monde à moto. Il a déjà fait Ushuaia / Alaska et retour ; 100 000km. On lui laisse notre adresse pour une pause en France lors de son voyage en 2015. Ils nous disent de faire super gaffe sur La Paz, ville très dangereuse pour conduire. Mais nous n’allons pas dans la ville, notre hôtel est situé à 15km dans la vallée de la Luna. On discute un moment, échange d’adresses, trop sympas les argentins, ils sont adorables. La route nous attend, surtout que le ciel se fait menaçant. Après deux heures en effet, orage de pluie/grêle et vent de sable violent. A 3500m ça caille tout de suite, ce mauvais nuage va nous suivre jusqu’à La Paz. Arrivé dans la banlieue nous cherchons la route qui va nous éviter la traversé de la ville. Un petit village qui s’appelle « Achocalla ». Enfin un panneau nous indique le village à droite. Par sécurité on demande un bolivien en bord de route qui nous confirme,  « oui, oui, c’est là-bas ». On arrive sur une piste de gros galets, difficile à rouler, ensuite la piste se transforme en sentier. Bizarre, on redemande notre route : pas de soucis, c’est tout droit, après vous faites demi-tour et vous prenez les petites ruelles de la ville. On en croit pas un mot, les boliviens préfèrent vous donner une mauvaise direction plutôt que de vous dire qu’ils ne savent pas. On retourne sur notre route principale, et continuons. Deuxième panneau pour « Achocalla », à droite 5km plus loin. Ok on tourne, et là STOP, un précipice devant nous, la route plonge comme une piste noire en ski. Guy va inspecter la descente pour voir si c’est bien une route. Et non, une piste en terre empruntée par les 4x4. A nouveau on interroge la population, et comme toujours ils nous confirment que c’est par là. Gros dilemme, moi je refuse de descendre et préfère affronter la ville de La Paz, Guy lui refuse de traverser cette jungle. Dernier essai auprès d’un jeune qui semble un plus au courant. Là gros éclat de rire, il nous indique qu’il vaut mieux prendre la route asphaltée un peu plus loin, qui est en très bonne état et descend en pente douce jusque dans la vallée de la Luna. Cette piste est dangereuse, elle est pour les locaux, nous dit-il. Ce n’est pas vrai, c’est bien la 1ère fois qu’une destination est indiquée 10 km avant, et nous on s’obstinait à tourner dès qu’on voyait le panneau, sans attendre la grande intersection. Vraiment trop nul, surtout lorsqu’on voit la belle route touristique neuve qui traverse cette belle vallée. Enfin des arbres verts, des champs et même de l’herbe verte. En fait notre hôtel est tenu par un zurichois et s’appelle « hôtel Oberland ». Quelle surprise ce bout de Suisse ici, l’endroit est nickel, tout le personnel en tee-shirt rouge et chaque chambre à le nom d’une région helvétique. Il y a même du pain, genre baguette wouahh, un rêve, le grand luxe. Des spécialités suisses sur la carte du resto. Je me suis régalée avec un filet aux champignons/röstis, délicieux et Guy ; brochettes / Spätzle J Deux bonnes chopes de bières et dodo dans une bonne couette bien épaisse. C’est quand même bien le luxe ;-)

     


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