• Mercredi 19.09.12

    Mercredi 19.09.12

    Debout de bonne heure pour passer les douanes avant midi, on joue toujours prudent pour ne pas se retrouver coincer lorsque la nuit arrive. Putre est à 3600m d’altitude et pour ne pas avoir à recommencer le sketch de pousser la moto à Guy, comme elle fait des caprices au grand froid, on a demandé au proprio de l’hôtel un garage couvert en lui expliquant notre soucis. Très sympa, il a ouvert les portes de la réception/ salle à manger en nous disant qu’ici c’est couvert et un peu chauffé. Génial, la dakar à le droit à l’hébergement hôtel gratis ;-) Pour ne pas déranger les clients du petit-déjeuner nous avons eu la gentillesse de démarrer la moto à l’extérieur J quand même faudrait pas que des français laissent une mauvaise image ;-). Bref, les motos prêtes, les pilotes équipés grand froid, on se lance pour le col à 4600m, à 9h de mat ça caille sur nos machines. Sur la route on voit les ruisseaux et les lacs encore gelés. La route monte assez rapidement, après une dizaine de kilomètre on pénètre dans le parc national Lauca. Des paysages magnifiques, la pyramide presque parfaite du volcan Sajama 6542m, beaucoup de vigognes mangent et boivent autour des lacs. Pas le temps pour les photos, et surtout pas envie d’ôter mes gants. Tant pis pour ce coup là. Les postes de douanes sont pris d’assaut par les camions, et les bus, heureusement que les motos et voitures ont leur passage. Côté chilien c’est rapide, faut juste les tampons de sorties et rendre les papiers d’importations. Un groupe de motards chilien nous guident un peu dans le labyrinthe des bureaux. Arrive le poste de douane bolivien, là on change d’époque, et d’organisation. Premier bureau l’immigration, le douanier nous explique que pour importer des véhicules il faut enregistrer un formulaire sur internet. Ok, moi je veux bien mais il me faut une connexion + une adresse net. Là il me dit que je dois aller voir une sorte d’écrivain du village des temps moderne, qui a un PC et qui fait les enregistrements. Ok, on arrive au bureau du préposé. Un monde fou attend déjà, les personnes qui ont besoin de faire des documents ou autres, c’est clair ici internet n’est pas dans tous les foyers. Une bolivienne entrain de donner le sein à son enfant, nous dit qu’on doit d’abord aller au bureau de douane chercher un autre formulaire qui va nous servir à faire l’enregistrement des motos. WOUAHH !! le casse tête commence, du bureau de douane on en vient et ils nous ont dit d’aller voir le gars derrière son écran. Je retourne voir le gentil douanier, et lui explique que là-bas on ne veut pas de nous, qu’il nous faut d’abord un autre document. Il nous envoi chez sa voisine douanière qui nous fournit les deux formulaires. On retourne voir le monsieur devant son PC, et après avoir complété les formulaires nous même, nous fait les enregistrements sur l’ordi. Je l’assistais de très près (prête à m’installer à sa place pour être plus rapide) afin de vérifier les données qu’il transcrivait. Ensuite retour chez la douanière qui revérifie et nous tamponne les documents, ensuite repassage chez notre gentil douanier, le 1er, pour l’immigration, enfin après 2h de temps il nous souhaite une bienvenue en Bolivie. Super, pas de soucis pour la marchandise, aucune fouille, du moment qu’on connait le déroulement complexe des documents à fournir, le reste passe très vite. Encore un change rapide sur le trottoir avec une vendeuses de fruits qui nous change nos dollars à un bon taux. On reprend la route sans plus tarder car on doit être à Oruro avant la nuit. Nous voilà à nouveau sur l’Altiplano, des pâturages verts nous surprennent côté bolivien, de nombreux petits villages le long des routes, des troupeaux de lamas, de vaches, de moutons. Beaucoup de monde le long des routes, à pied, gardiens de troupeaux, ou simplement des gens qui attendent le bus, le camion ou tout autre moyen de locomotion. Les boliviennes sont encore souvent en costume traditionnel, les jupes, les châles en laine et leur chapeau melon (montera).Elles portent également dans leur dos un rectangle de tissu qui sert de fourre-tout, transporte la coca, les aliments et …le bébé. Un rapide pique-nique, et on reprend la route. Les camions et les bus roulent à vivent allures ici, dépassement dangereux et véhicules en très mauvais état. Je signale a Guy, qu’il vaut mieux rester prudent les premiers jours, le temps de prendre la température du pays. A peine dit, que la police nous arrête, contrôle radar, 102km/h après avoir dépassé un bus. Faut payer, 200 bolivianos par moto, tant pis ce soir pas de vin sur la table. On arrive très tard à l’hotel. Oruro est une ville très compliquée et notre hébergement en plein centre PFFFF, pas facile de slalomer à 3700m dans ce dédale de ruelles aux heures de pointes, en comparaison rouler à Bâle est un cadeau. On est crevé, une longue journée.

     


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