Debout a 8h, avec la ferme intention de démarrer tôt. OUF le soleil se lève en même temps, belle journée en perspective. Vite, vite un café on charge le reste des bagages et let’s go !

 Nous tenons à remercier la famille Bodin, Elisabeth et Lucie qui nous ont si chaleureusement accueillit. Leurs conseils, leurs aides nous ont été très précieux durant ces premiers jours. Une famille généreuse, accueillante, ou les amis des amis savent qu’il y a toujours une place pour eux. Elisabeth toujours dispo n’a pas compté son temps pour nous guider et nous assister dans les démarches d’importation des motos. Immédiatement nous avons fait partie de la famille. Les talents culinaires de Lucie nous ont permis de découvrir des plats typiquement argentins. Encore un mot sur Claudio, l’ami de Lucie. Les yeux rieurs, chaleureux ; généreux, et également motard dans l’âme. Malgré la barrière de la langue, ses confidences nous ont touchés et ce malgré une grande timidité. Il nous a raconté avec beaucoup d’émotion, son accident de moto, les larmes qu’il a versé en voyant la moto qu’il avait eu temps de mal à s’acheter, détruite à cause d’un refus de priorité. Ici tous les véhicules sont très chers, et leur achat nécessite des années d’économie. On ressentait beaucoup de joie chez lui à partager ces moments avec nous. Son amitié et ses cadeaux nous ont beaucoup touchés. Les bons moments passés autour de leur table, resteront un très bon souvenir de voyage, c’est d’ailleurs ces instants là, ces rencontres qui nous donnent envie de partir à la rencontre du monde.

Malgré un gros trie, les motos restent très lourdes, quelques km sont nécessaire le temps de les avoir en mains. Mais quelle joie de prendre la route, retrouver cette sensation de liberté que les motards connaissent bien, surtout avec le soleil comme compagnon. Faut avouer que la première journée était plutôt cool, pampa sur 400km, c-à-d ligne droite, tout droit, tout droit. Par contre on ne passe pas inaperçu, klaxons, saluts sympas, et lors des arrêts, beaucoup de monde autour des machines (enfin surtout celle de Guy, je ne comprends pas pourquoiJ) photos, et toujours les mêmes questions, d’où on vient et où on va, combien coûtent les motos en Europe. Sur la route nous passons à côté des ses énormes enclos à bestiaux, on devine les grandes estancias nichées au milieu de ses immenses propriétés. Nous croisons également les premiers gauchos, fièrement assis sur leurs chevaux. Enchanté par cette première journée, il nous tarde de continuer sur Cordoba demain.

Buenos noche los amigos !!!!