• Mardi 20.11.12 

    On a de la chance pour les passages de douane, ils nous embêtent pas trop avec les fouilles. Quant on entend les histoires de frontière des autres motards ;  vider et contrôle de tous les sacs, jeter les marchandises interdites etc…, on s’en sort bien et rapidement (pour l’instant) alors qu’on passe avec des sandwichs, des jus de fruits, et d’autres victuailles interdites. Ouais mais faut dire que nous on a l'expérience des frontières, de ce côté on sait y faire en tant qu'alsacien   !!! A midi on est déjà  sur la route 40, près à rejoindre Bajo Caracoles où on fera les pleins et y planter la tente pour passer la nuit. Les premiers 80km sont asphaltés ouf, ensuite la route est coupée avec des gros tas de sable et une déviation est marquée sur la piste à côté. On voit du monde circuler sur la route mais également d’autres voitures sur la piste. Quoi faire ?? c’est sûr on est bien tenté de traverser pour rejoindre l’asphalte, mais est-ce que c’est un bon choix ? Jusqu’où ça va ?  Au bout de 1km, on retrouve nos autrichiens en Transalp, en train de réparer le pneu arrière crevé. On s’arrête pour leur offrir notre aide. Très vite deux cyclistes niçois qui font la route 40 du Nord au Sud à vélo, nous rejoignent. Tous ensembles, on analyse la situation : soit la piste en gravillon ou le beau ruban de bitume interdit. Un gars du coin arrive en voiture et nous informe qu’on peut l’emprunter sans soucis, elle est toute neuve mais pas encore ouverte à la circulation. Super ! c’est toujours ça en moins de piste. Et finalement, on arrive rapidement dans l’après-midi à destination. Trois – quatre maisons, un camping et surtout de l’essence pour compléter les réservoirs ainsi que nos bidons de réserve. La pompe est très vite l’endroit de rendez-vous des routards. On y rejoint nos autrichiens, et un couple d’allemand en Africa twin (et oui encore et toujours, c’est un peuple de voyageur). Ils remontent depuis Ushuaia, et nous donnent les nouvelles fraiches concernant cette itinéraire ; points essence, hébergements et conditions de circulation. En fait la route est en travaux et en attente d’être bitumée sur toute sa longueur, du coup il y a pas mal d’endroit qu’on peut déjà emprunter mais à d’autres moments faudra ressortir pour continuer sur la piste. Il est 16h, le soleil se couche tard, on prend la décision de continuer les 240km pour rejoindre le prochain village, Gobernador Gregores. Arrive un groupe de béhèmiste en GS, 12 motos, un 4x4 logistique et une bonne quinzaine de personnes. OUAHHH !! le pompiste est en plein stress J Cette rencontre prend des aires de rassemblement motard, chacun y va de ses commentaires, questions, infos etc … En fait c’est BMW moto Argentine qui fait une sortie « Route 40 Sud /Ushuaïa ». On discute un moment, mais comme tout le monde prend la même route, on se retrouvera……….nous faut qu’on file, reste 3h à 4h de route. Bon, pour la première journée, on s’en sort bien ; le vent était supportable, et la route mieux qu’on le pensait, du coup on a bien avancé sur nos prévisions. A 20h on arrive, mais le vent devient très fort, difficile de planter la tente dans ces conditions, on fait le choix d’une maisonnette en bois à peine plus grande qu’une tente mais où l’on dormira mieux, car finalement le vent soufflera très fort toute la nuit.

     


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  • Chile Chico (Chili) > Gobernador Gregores (Argentine)Chile Chico (Chili) > Gobernador Gregores (Argentine)Chile Chico (Chili) > Gobernador Gregores (Argentine)Chile Chico (Chili) > Gobernador Gregores (Argentine)Chile Chico (Chili) > Gobernador Gregores (Argentine)Chile Chico (Chili) > Gobernador Gregores (Argentine)

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  • Dimanche 18/ Lundi 19.11.12

    Dimanche : On va aux  renseignements pour connaitre les jours et horaires du ferry pour Chile-Chico, afin de rejoindre la route 40 en Argentine. Un navire est prévu lundi à 19h, deux heures de traversée.

     Lundi : sous les regards admiratifs des ouvriers, je charge ma moto. On va profiter tranquillement de ces derniers kilomètres au Chili. Ce pays nous aura vraiment surpris par la diversité entre le nord et le sud. Pour notre part, on aura adoré le sud ; la région des lacs, Chiloé et surtout la Patagonie chilienne resteront des souvenirs forts. On continu la route australe jusqu’à Puerto Ibañez, lieu d’embarquement. Cent cinquante kilomètres à travers la réserve nationale de Cerro Castillo, une superbe route entre lacs, forêts, pics rocheux et cimes enneigés. On arrive à destination dans l’après-midi, déjà un couple autrichien à motos, deux transalp attendent également le ferry. Ils arrivent de Valparaiso, ont pour projet après être passé par Ushuaia de remonter au Nord jusqu’à l’Alaska durant 1an. Ensuite, pour l’embarquement nous rejoignent  un couple d’allemands en 650 GS, de Dresden, et pour finir un couple de Polonais en Yamaha 125 acheté au Chili. On crée l’attraction, 8 motos et surtout 4 femmes motardes, ce qui est très rare ici. C’est un moment sympa pour nous aussi, chacun raconte ses expériences, on échange les bons tuyaux et les appréhensions face à la route 40 qu’on va reprendre demain, dans sa partie la plus difficile. Le temps passe très vite, le navire accoste dans ce petit village qui fait frontière avec l’Argentine. On enfourche nos motos, et chacun part dans une autre direction, en sachant qu’on va se retrouver très souvent jusqu’à Ushuaia. Demain passage de frontière, et ensuite on va continuer notre route pour le Sud par le côté Patagonie argentine. Par la route 40, nous attend 3 jours de pistes en gravillon, des vents violents, rien pendant plus de 600 km. Va falloir être très prudent et partir avec une grosse réserve d’essence.

     


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  • Coyhaique > Chile ChicoCoyhaique > Chile ChicoCoyhaique > Chile ChicoCoyhaique > Chile ChicoCoyhaique > Chile ChicoCoyhaique > Chile ChicoCoyhaique > Chile ChicoCoyhaique > Chile ChicoCoyhaique > Chile ChicoCoyhaique > Chile ChicoCoyhaique > Chile ChicoCoyhaique > Chile ChicoCoyhaique > Chile ChicoCoyhaique > Chile Chico


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  •   Samedi 17.11.12 

    Les cavaliers sont prêts, on saute sur nos montures pour reprendre la route direction Coyhaique. Encore une belle journée de printemps, le paysage est à rêver, magnifique ces prairies en fleurs. On se félicite d’avoir suivit les conseils du brésilien rencontré à Antofagasta, sans cela on serait peut-être passé à côté d’une des plus belles régions du Chili. Plusieurs surprises sur la route; des gauchos qui changaient des taureaux de prairie et un « pudu pudu », le plus petit cervidé du monde qui est menacé de disparaitre. http://fr.wikipedia.org/wiki/Pudu_puda

     Chaque jour, c’est des leçons de vie entre l’amabilité des locaux et leur sens de l’accueil. Lors d’un arrêt à une cascade, on rencontre une famille en promenade. La dame m’offre un petit cadeau souvenir, en admiration d’être venu de si loin pour voir son pays, embrassades et « bonne chance  pour la suite ». Beaucoup de mains levées, on nous salut, des coups de klaxons, et bien sûr des sourires. Après tant de succès, je crains que le retour en France soit difficile . 


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