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  • Mercredi 14.11.12 

    N’arrivant pas à savoir à quelle heure le bateau arrive, on a réservé une cabaña à 12km du port à Puerto Aysén. Mais finalement la sirène du navire hurle à 7h00 pour nous signaler l’arrivée au port. On saute du lit, toilette rapide et on file dans à la cale récupérer nos motos. Le quai d’embarquement à l’air d’avoir subit un tremblement de terre, totalement déformé et en chantier, faut viser juste pour sortir. Heureusement, c’est tranquille, on ne nous presse pas. En 10min on arrive à la ville, priorité recherche d’un endroit ouvert pour prendre un café. Chose qui semble bien compliqué à 8h du matin ici, d’après un sympathique policier qui nous souhaite la bienvenue et un bon séjour dans la région le tout au garde à vous. Il nous indique la station-service qui sert des cafés. De là, trois jeunes pompistes viennent à notre aide pour trouver la rue qu’on recherche. A trois chacun arrive à nous rendre un service, l’un prête le stylo, l’autre essaye de joindre par téléphone la proprio et le 3ème cherche sur internet la carte de la ville pour m’indiquer le chemin. Comme toujours durant notre voyage, les gens sont toujours très disponibles, quelques soit le problème ils se mettent en quatre pour nous aider. Ce périple nous aura confirmé notre point de vue sur l’être humain ; l’Homme est naturellement bon, quelques fois les épreuves qu’il rencontre dans sa vie le rendent menaçant envers l’autre, mais la bonté est en chacun d’entre nous. En cette période les touristes ne se bousculent pas et les gens nous saluent gentiment dans la rue. De plus, le stress n’est pas encore arrivé jusqu’ici, on sent très vite une ambiance zen qui flotte dans l’air. On croise deux béhèmistes, en 1200GS, klaxon et grands saluts comme si nous étions des amis de longue date, faut dire qu’il est bien rare de rencontrer des motards « en virées » ces derniers temps et pour tous c’est un plaisir de se croiser. Le temps est magnifique, le soleil reste notre fidèle compagnon ……..pour l’instant. La propriétaire nous accueille avec un large sourire et embrassades en signe de bienvenu, vraiment une population préservée, authentique et proche de la nature. Elle nous informe que depuis plusieurs semaines ils attendent ce soleil, beaucoup de pluie, les rivières qui débordaient étaient surveillées de très près. Les prévisions sont bonnes jusqu’à dimanche. Ma moto chauffe anormalement depuis un certain temps, peut-être la fuite du radiateur qui se réveille. Il faut ajouter du liquide et du coup Guy en profite pour jeter un coup d’œil à l’ensemble. Un bout de scotch pour réparer ma bulle qui  est fendu, et deux trois vis à serrer. La mécanique souffre un peu de toutes ces pistes qu’on prend. On passe également à l’office du tourisme pour nous approvisionner en carte de la région, et prendre quelques info concernant la route australe. On nous rappel les règles à respecter, prudence,  pas de vitesse, être solidaire des autres etc… Demain, en route pour les chemins de Patagonie, sur les traces des pionniers.

     


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  • Puerto AysénPuerto AysénPuerto AysénPuerto AysénPuerto AysénPuerto AysénPuerto Aysén


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  • Mardi 13.11.12 

    Hier soir, étant comme toujours très prévoyant nous étions au port d’embarquement 1h avant l’horaire, espérant ainsi être les premiers à rentrer nos motos. Le bateau attendait la marée haute pour se mettre à quai, et finalement il nous a fallu attendre jusqu’à 22h le début de chargement du ferry. En fait le « Don Baldo » est un petit bateau, rien à voir avec ce que nous avions vécu pour la Grèce, la Corse ou la Sardaigne. Des camions et quelques pickup sont l’essentiel des véhicules, et moins d’une centaine de passagers. De ce fait l’embarquement se passe tranquillement sans le stress de nos expériences antérieurs, et avec l’aide du personnel, nos motos sont rapidement et solidement harnachées, prêtent à affronter les tempêtes australes. Les deux seules motos, les deux seules touristes, dont une femme à moto, on est très vite chouchouté par l’équipage. Entre le personnel masculin et les chauffeurs, je me voyais presque la seule femme à bord, et comme nous avions une cabine à 4, je m’inquiétais un peu de nos compagnons de cabine. Mais très vite les autres passagers arrivaient, principalement des familles autochtones qui rentrent chez eux. Etant presque traité « VIP », on nous donne rapidement notre clés de cabine, et le steward nous précise que nous serons seuls dans la cabine YESSS, la chance !!!!!!! Faut avouer que celles-ci sont peu occupées, plus cher, les locaux réservent les fauteuils. Le steward nous dit que novembre est encore une période tranquille, à partir de décembre les ferries sont bondés et ce jusqu’à mars. Fatigué de cette longue journée, on se couche rapidement avant que le bateau parte. Un moment plus tard, on frappe à la porte, vite, vite faut déplacer la moto de la « mujer » pour placer un camion. Vaut mieux y aller, contre un de ces poids-lourd ma GS ne fait pas le poids.

     

    Avec les bercements du bateau et l’aide des petits pilules « mal de mer » conseillées par le guide, on passe une très bonne nuit et lorsqu’on ouvre nos yeux il est déjà ……….. 9h30. Rapidement on rattrape le temps « perdu », petit-dèj et on sort admirer la beauté du paysage. Extraordinaire, on s’installe simplement là, pas envie ni de parler, ni de lire, ni d’écouter de musique, juste se nourrir de ce chef-d'œuvre que la nature nous offre sous un soleil radieux. Naviguer dans ces fjords est une formidable expérience, de tous côtés ces bouts de terre défilent et nous offrent des panoramas grandioses. Ces moments doivent êtres exceptionnelles car on voit le capitaine sortir de sa cabine pour faire lui-même quelques photos. Le navire fait également fonction de transport de marchandises pour alimenter les rares villages cachés sur ces îlots. Il est équipe d’une petite vedette qui assure la liaison pour les passagers et la livraison des colis, étant donné qu’aucun quai ne permet d’accoster. Et également par endroits, des barques viennent à notre rencontre pour récupérer cartons et paquets. On se félicite d’avoir fait ce choix d’itinéraire, une croisière qui restera un moment fort du voyage. Avec la chaleur du soleil et la couleur de l’océan, on a parfois du mal à croire que nous sommes à cette latitude. On espère que la nuit n’arrivera pas trop vite afin de profiter pleinement du spectacle.

     


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